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COVID-19 : En quoi le “Mobility as a Service” peut favoriser la distanciation sociale ?

Reprise du travail, rentrée des classes, masques obligatoires dans les transports,… Ce début septembre marque une nouvelle étape dans la vie quotidienne d’une grande partie des Français. Bien que dans le secteur des transports, de nombreux opérateurs sont en train de reprendre petit à petit la route, ce n’est pas le moment de relâcher la vigilance. En effet, de nombreuses entreprises s’efforcent de trouver des solutions pour respecter les gestes barrières. Un véritable casse-tête, où le “Mobility as a Service” se profile comme une possible piste à creuser. Zoom sur ses opportunités offertes par la mobilité servicielle.

1 – Inciter à adopter de nouvelles habitudes

En cette période de crise sanitaire, de nombreux usagers ont modifié leur façon de se déplacer. De la baisse du trafic à l’arrêt de certains opérateurs de transport, il n’est pas toujours facile de trouver un moyen pour se déplacer. Et c’est là que rentre en jeu le MaaS, en facilitant l’accès à une offre complète et exhaustive de services de mobilité. De la planification à la réservation de trajets, l’usager a le choix de se déplacer en transport en commun, vélo, trottinette, véhicule d’autopartage, VTC, etc. Voire de les combiner, permettant de réaliser des trajets intermodaux. N’importe où, n’importe quand, il trouvera une solution pour se rendre là où il veut.

2- Alerter et notifier en amont l’usager

Avec la reprise progressive des transports, l’une des plus grandes craintes reste le non-respect de la distanciation sociale. Et ce notamment dans les transports publics. Aux heures de pointe, nous savons qu’il est très difficile de ne pas se retrouver dans un bus ou métro bondé. Et encore plus en cette période de rentrée. En effet, comme lors du déconfinement le 11 mai, de nombreux transports publics se sont retrouvés bondés. C’est notamment le cas sur Paris, avec la ligne 13 surchargée. Ceci aurait été causé par un incident engendrant un retard de plus de 30 minutes. Afin d’éviter cette cohue, la solution MaaS peut jouer un rôle important.

New call-to-action

En effet, en cas de perturbations, il pourra alerter et proposer en temps réel à l’usager des transports alternatifs. D’ores et déjà intégrées dans les solutions MaaS, ces fonctionnalités sont aujourd’hui repensées pour répondre aux nouvelles contraintes et exigences. C’est notamment le cas de la nouvelle fonctionnalité de Skedgo, fournisseur de solution MaaS, à destination des collectivités. La société australienne vient de développer une nouvelle fonctionnalité permettant aux sydnéens d’évaluer le niveau d’occupation, avant de se déplacer. Issue des données open-source des opérateurs de transport de la Nouvelle-Galles du Sud, l’usager pourra ainsi connaître en amont le nombre de passagers, les nouveaux horaires. Mais également les dernières mesures préventives, mises en place.

3 – Privilégier une mobilité plus douce et durable

Comme nous avons pu constater dans notre précédente infographie “COVID-19, transport et pollution : quelles leçons tirer de cette crise ?“, cette pandémie aura provoqué de véritables bouleversements environnementaux. En effet, lors de ces cinquante-cinq jours de confinement, nous avons enregistré une nette amélioration de la qualité de l’air dans plusieurs villes du monde. Des observations qui nous ont poussé à réfléchir à la manière de continuer à préserver l’environnement. Et cela passe par l’adoption de modes de transports plus doux et durables. Délaissant ainsi la voiture au garage. Avec le MaaS, c’est opter pour moins de congestions, moins d’émissions,… engendrant à long terme une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

4 – Evaluer, comprendre et atténuer les risques grâce aux données

En vue d’un retour progressif à la vie “normale”, l’ouverture et le partage des données est aujourd’hui indispensable dans le déploiement d’une stratégie de mobilité réussie. Évaluation du trafic, du volume de passagers, nombre de vélos ou trottinettes disponibles, etc. Le but final : Mettre en avant les préférences et contraintes au service de l’utilisateur.

Comme rappelé par Joël Hazan, Nikolaus Lang et Hind El Abassi Chraibi, du Boston Consulting Group, il existe quatre niveaux dans le concept de Mobility as a Service. Avec comme dernier pallier, la mise en place de stratégies incitant l’utilisateur à modifier l’usage de ses modes de transport habituels. Ceci est par ailleurs rendu possible avec l’approfondissement des connaissances en matière des habitudes des usagers. Des données précieuses permettant de prendre les meilleures décisions, menant vers une mobilité plus durable. Ainsi en réunissant ces 4 points, nous voici en présence de l’application MaaS idéale de demain. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à télécharger notre kit ultime pour réussir le design de son application MaaS.