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Un tiers des utilisateurs de Voi déclarent avoir réduit drastiquement leur usage de la voiture

Aujourd’hui, les trottinettes électriques se sont clairement faites une place dans le paysage urbain. Et particulièrement dans les capitales européennes. En effet, il y est plus facile de traverser la ville sans encombre, évitant ainsi la congestion ou encore les transports en commun bondés en heure de pointe. Plébiscitée, elle représente pour beaucoup, un moyen abordable, efficace et durable. Au point que certains “trottinettistes” ont délaissé leur voiture au garage. C’est notamment ce qu’atteste le dernier sondage annuel de Voi, publié pour la journée de la micro-mobilité. Une enquête mondiale qui fut menée en juillet dernier, auprès de 10 000 de leurs utilisateurs dans 11 pays. Zoom sur les chiffres marquants de cette étude affirmant 3 nouvelles perspectives dans l’univers de la micro-mobilité.

L’impact positif de Voi sur l’usage de la voiture

“Dans quelle mesure l’existence des scooters électriques et autres services de micro-mobilité a-t-elle eu un impact sur votre utilisation de la voiture ?” Ajoutée pour la toute première fois dans leur enquête annuelle, cette question semble avoir donné une première réponse. En effet, il s’est avéré que 36% des sondés déclarent avoir drastiquement ou radicalement remplacé leur usage de la voiture depuis l’émergence de solutions de micro-mobilité partagée. Soit plus d’un tiers pour qui les services de Voi représente une véritable alternative.

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© Voi

À cela s’ajoute le fait que cet impact est encore plus prononcé du côté des usagers vivant en banlieue. Les personnes vivant à plus de 30 minutes de la ville ont plus modifié leur rapport à la voiture, que celles vivant en centre-ville. Un écart prononcé également chez les utilisateurs de plus de 45 ans. En effet, près de la moitié ont réduit leur usage de la voiture, contre environ 30% pour les utilisateurs de moins de 35 ans.

Une variation, supposée par Voi, du fait que les jeunes “n’ont pas accès à une voiture – ou seulement par le biais des taxis et des services de covoiturage. D’autre part, l’adoption de services de micro-mobilité partagés peut avoir un impact sur les décisions futures des jeunes d’acheter ou non leur propre voiture, étant donné que les services de voitures partagées sont de plus en plus disponibles aujourd’hui.

Une intermodalité avec les transports publics

C’est sans grande surprise que ce sont les transports publics qui décrochent la palme. Plus de 55% des utilisateurs de Voi combinent leur trajet en trottinette électrique et transport en commun. L’année dernière, ce chiffre était de 47%. Loin de venir concurrencer les transports en commun, la trottinette se présente comme une alternative complémentaire. Un fait déjà observé par l’un des autres leaders du marché, à savoir Tier Mobility. En effet, dans cet article de blog publié en avril 2022, ce dernier attestait que “20 à 50% des trajets TIER sont des trajets du premier / dernier kilomètre, complétant les transports en commun.

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© Voi

Des habitudes qui évoluent…

Enfin, le dernier point à retenir de cette enquête concerne les cas d’usage des trottinettes électriques. Par rapport aux années précédentes, une baisse significative a été observée sur le nombre de sondés déclarant utiliser la trottinette “pour s’amuser, sans but précis.” Aujourd’hui, les trottinettes sont plus utilisées pour se rendre au travail, à l’école, chez des amis, ou encore à des rendez-vous pendant les heures de travail.

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© Voi

Comme déclaré par le fournisseur de micro-mobilité suédois, “Bien que nous soyons heureux que les gens veuillent utiliser notre service simplement pour se distraire, notre objectif est de permettre à plus de personnes de répondre à leurs besoins quotidiens sans avoir besoin d’une voiture. […] Cela indique que l’utilisation des services de micro-mobilité devient de plus en plus une partie normalisée des habitudes quotidiennes des utilisateurs.” Se pose alors la question de savoir si ces services de trottinettes électriques deviendront pour plus de la moitié des personnes un frein dissuasif à l’achat de nouveau véhicule… En tout cas, cela est bien parti pour !